Procès de la CCF (Mise à jours) [Audiences des 06, 07, 15 et 16 juins]

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Audiences des 06, 07, 15 et 16 juins.

Audiences du 06 et 07 juin.

Les 06 et 07 Juin se sont déroulés les audiences en relation avec les 250 attaques reprochés à la Conspiration des Cellules de Feu et la tentative d’ évasion de 2015. Les témoins de la défense de certain(e)s accusé(e)s se sont présentés.

De leur côté, les compagnons Christos et Gerasimos Tsakalos, Giorgos Polydoros et les compagnonnes Olga Economidou et Angeliki Spyropoulou ont assisté au procès et ont refusé de présenter des témoins pour leur défense, car, comme iles l’ont déjà déclarer “pour nous la meilleure «défense» c’est la continuité de l’action dans la rue “.

Les témoins de la défense des trois parents des compagnon(nes) (Christos Polydoro, Evi Statiri et Athéna Tsakalou) se sont également présenté.

Les déclarations des témoins se sont axées sur la criminalisation des relations familiales et se sont référé à des affaires qui eurent lieu pendant la dictature en Grèce (1967 – 1974) lors desquelles les rebelles et les insurgé(e)s ont trouvé refuge et assistance pour ne pas être détenus par la junte militaire.

Le procureur I.Koutras, connu pour ses opinions d’extrême droite, a demandé à voix haute: “Ils viennent ici avec des témoins et développent l’idéologie qu’il puisse y avoir un monde sans prison!!! Mais est-ce possible?!!! Imaginez ce que le monde serait sans prison… Ça reviens à dire qu’on peut faire une omelette sans casser des œufs!!!”.


Audiences 15 et 16 juin.

Le mercredi 15 et le jeudi 16 juin ont commencé les “apologies” des accusé(e)s pour le plan d’évasion de la Conspiration des Cellules de Feu après que se terminent les déclarations des témoins de la défense durant lesquelles les compagnons de la CCF et la compagnonne Angeliky ont choisi de ne pas présenter de témoins pour leur défense.

Dans les “Apologies” judiciaires il était attendu que les accusé(e)s présentent leurs excuses au tribunal, cependant, les compagnons-nes de la CCF et la compagnonne Angeliky ont utilisé le tribunal pour faire des déclarations politiques.

Le mercredi les compagnons-nes Olga Economidou, Giorgos Polydoros, Chirstos et Gerasimos Tsakalos ont fait une déclaration politique commune dans laquelle ils se réfèrent au projet d’évasion, aux actions de l’organisation et à la persécution contre leurs familles accusé(e)s entre autres choses «d’appartenance à organisation terroriste».

Les compagnons Michalis Nikolopoulos et Panagiotis Argirou ont aussi fait leurs propres déclarations faisant référence au procès, au plan d’évasion et aux stratégies de la lutte anarchiste.

La compagnonne Angeliki Spyropoulos a également développé un discours politique revendiquant sa participation dans le projet d’évasion de la CCF. La compagnonne a également noté que le seul moyen d’anéantir l’asphyxie existentielle et les impositions du système en vigueur est l’action insurrectionnelle anarchiste et la guérilla urbaine.

A la fin de l’audience ce fut le tour de Ch.Rodopoulos, l’un des accusé(e)s d’avoir collaborer avec la tentative d’évasion, qui a nié toutes les accusations portées contre lui.

Le jeudi le reste des accusé(e)s ont parlé. Tou(te)s ont rejeté les accusations d’appartenance à organisation terroriste et d’implication dans le projet d’évasion. Après Evi Statiri (épouse du compagnon Gerasimos Tsakalos) Polydoros Christos (frère du compagnon Giorgios Polydoros) s’est exprimé. Chacun(e)s, en rejetant les charges, ont déclaré que leur accusation et détention est un chantage affectif en réprimande au soutien apporté à leurs êtres aimés, que les charges et le risque d’une longue peine (10-20 ans) sont basés sur le fait de ne pas laisser leurs familles seule, et qu’iles continueront de les soutenir sans se préoccuper de ce que ça leur coûte.

Athena Tsakalou (mère des compagnons Gerasimos et Christos Tsakalos) n’a assisté à aucune séance du procès mais a envoyé un texte faisant référence à l’exploitation et l’oppression qui existe dans le monde à cause du système en vigueur. Elle a également reconnu avoir offert refuge à la compagnonne Angeliki Spyropoulos alors qu’elle était en clandestinité suite à la découverte du projet d’évasion de la CCF. Finalement, Athena Tsakalou a affirmer que donner refuge à Angeliky est pour elle un geste d’humanité envers une persécutée du pouvoir.

Les «apologies» se terminent le vendredi et le procès devrait se terminer dans les deux prochaines semaines.

Solidarité avec les compagnon(nes) par l’action offensive multiforme!!!

Traversons les frontières avec la solidarité et l’action insurrectionnelle!
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Sources: Mpalothia et Indymedia Athènes via Sin Banderas ni Fronteras

Source audience 06 et 07 juin (Mpalothia)

Source audience 15 et 16 juin (Mpalothia)

Déclaration de Panagiotis Argirou (Mpalothia)

Déclaration de Michalis Nikolopoulos (Mpalothia)