Grèce: Suivis du procès contre la CCF et leurs familles pour leur plan d’évasion

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Lors de l’audience du 24 mai, la juge A. Yfanti a de nouveau commencé la séance sans attendre l’arrivée de tou(te)s les compagnons-nes accusé(e)s. Le compagnon Georgio Polidoro et la compagnonne Aggeliky Spyropoulos entrèrent dans la salle après que l’audience ait commencé.

Les réclamations des compagnons-nes de la CCF de changer le juge qui préside le tribunal ont été révisés, ce qui fût délibéré par le même tribunal qui a donc rejeté la demande.

Lors de l’audience, le compagnon Giorgio Polydoro a lu une déclaration dans laquelle il signale que le juge est incapable de diriger le procès, rappelant divers événements dans lesquels le juge a menacé et s’est moqué des accusés(e)s, en plus de sa volonté de conduire le procès sans avocat. Le compagnon a également dit: “Que faire avec les représentants du pouvoir judiciaire qui jugent et qui ont incarcéré mon frère, la mère de Christos et Gerasimos Tsakalos et la femme de ce dernier? Nous ne savons pas, mais la guérilla urbaine anarchiste donnera les réponses “.

La requête des avocats de faire réintégrer les compagnons-nes Olga Economidou, Christos et Gerasimos Tsakalos à la salle d’audience suite à leur expulsion définitive de l’audience antérieure pour avoir caillassé le juge a également été révisé. Le juge a rejeté la demande et les compagnons-nes ne purent entrer dans la salle.

Après tout cela, les compagnons de la CCF Panagiotis Argyrou, Michalis Nikolopoulos et Giorgos Nikolopoulos ont craché au visage du juge et lui ont jeté un livre dans la gueule alors qu’ils étaient expulsés par la police anti-émeute. Le prisonnier Fabio Dusko, accusé de complicité dans la tentative d’évasion, a aussi quitté la salle en solidarité avec les compagnons-nes de la CCF.

Les compas solidaires présent(e)s ont hurlé des slogans tels que “la passion de la liberté est plus forte que toutes les cages”, illes furent également expulsé(e)s sur ordre du juge et des affrontements eurent lieu avec la police dans les couloirs de la cour.

Le juge décida de poursuivre le procès à huis clos, sans accusé ni compa solidaire, tel qu’elle le souhaitait depuis le début afin de juger sans obstacle les compagnons-nes et leurs familles.

Une nouvelle audience fût fixé pour le vendredi 27 mai, dans laquelle au moins sera permis l’entrée des compagnons-nes solidaires, tous controlé(e)s par la police, mais au moins il sera possible de briser l’isolement que le juge souhaite imposer au processus.

Le procès se poursuit le mardi 31 mai, ou les cinq «témoins», tous les policiers, vont faire leurs déclarations.
Contre le pouvoir et sa vengeance que subissent les compagnons-nes qui continuent de lutter dans les prisons… Pour étendre la solidarité offensive par des actions insurgées!

[Recut par mail puis traduit de Sin Banderas Ni Fronteras]